24 avril

Un son… de la sueur… fermer les yeux… sourire… bouger… des corps connus… des cris… chanter… se laisser aller… porté par la communion de sourires communicatifs… des muscles tendus, en mouvement… un son… sentir son cœur s’emballer… la peau… et ce beat… toujours plus haut… toujours plus fort…un son… la peau… se laisser porter… emporter… les effluves… quelques verres d’alcool… et un peu plus… danser… jusqu’à ne plus savoir… la peau… la sueur… chercher cette sensation de liberté… se libérer… ou s’effondrer… la nuit… fermer les yeux… son corps… fourbu…

Une voix… des voix… écouter… apprendre… se livrer… et être touché… en soi… par les autres… chercher… des sourires… de la bienveillance… des émotions… de la rigueur… complexe… des systèmes… beaucoup de systèmes… des connections… et ce cerveau qui tourne… tourne… tourne… il a déjà remplacé plusieurs fois la forêt amazonienne ce putain de cerveau avec ces arbres mentaux… continuer à aller en soi… s’apprivoiser… et s’ouvrir… des voix… de la douceur… aimer les autres pour ce qu’ils donnent… et ce qu’ils sont… retrouver des personnes perdues de vues depuis quelques temps… de belles personnes… accepter ce cadeau… leurs sourires… et cet amour…

Crier… et crier encore… 120… 130… une autoroute pour soi… crier… son émotion… sa tristesse… celle qui revient… et s’imaginer… il suffirait d’un rien… crier encore… … pourquoi pas en fait… 140… se détester… respirer… 130… ne pas savoir combien de temps… respirer… la peau… la sueur… les larmes… respirer… 120… un son… « Sidelines ».. Phoebe Bridgers… 110… la peau sous son t-shirt… le calme… ce calme… 50… ce battement là… respirer…

Déposer … s’asseoir… écrire… et continuer à accepter… se découvrir… accepter avec plus de douceur ses passages émotionnels intenses… de l’euphorie à la profondeur noire abyssale… les multiples « self »… accepter aussi ce monde construit en se barricadant… observer… prendre distance… s’écarter des autres… pour ne pas les abîmer… avec toute cette fureur… ou cette douceur… ou cette noirceur… accepter… pour ne plus jamais blesser… pour apprendre… et continuer plus apaisé… et cet amour… 

La vie est une fiction réelle… comme les films ou les romans ou les musiques… juste prendre le temps de ne pas juger excessivement… l’autre est multiple sur sa base… ou en proie à être sur son chemin… ses routes… ses profondeurs lumineuses ou dévastatrices… ou pas… il apprend à s’accepter… ou pas… il en finira avec tout cela… ou pas… alors il ne sait pas répondre à « comment cela va ? » parce que cela va… ou peut-être pas… dans la même journée… la vie est là… et sa fin aussi… tout ceci nous ramène à Pessoa et sa réalité qui n’a pas besoin de nous… ou au Sakura… ou à la Métanoia… ou au Samadhi… ne jugez pas… un son… en boucle… « walking in my shoes »… parce que finalement… l’amour qui y est mis… toujours l’amour… rien que l’amour… la route est longue… elle est là… pour quelque chose… même une… infime… 

Prenez soin de vous… et des personnes que vous aimez… des corps… des peaux… des âmes…profondément… intensément…